COMMUNIQUÉ DE PRESSE 9E SOMMET AFRICITÉS MME. FATIMETOU ABDEL MALICK ÉLUE NOUVELLE PRÉSIDENTE DE CGLU AFRIQUE
La troisième journée d’Africités a été marquée par l’assemblée générale élective de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique). L’assemblée générale a élu les nouveaux membres du bureau de l’organisation, à savoir les 45 membres du Conseil panafricain de CGLU Afrique, les 15 membres du Comité exécutif, les 5 membres du Comité de gestion financière de CGLU Afrique, les 5 Vice-présidents, parmi lesquels la Région de Nouakchott, Mauritanie représentée par sa Présidente, Mme Fatimetou Abdel Malick, a été élue nouvelle Présidente de CGLU Afrique.
“Le mandat qui débute sera le mandat de tous les défis, que nous ne pourrons relever qu’ensemble et chacun séparément dans son segment. Pour ma part, je m’efforcerai de porter notre voix aussi loin et le plus efficacement possible et à contribuer à faire de notre organisation un acteur incontournable à l’échelle du continent mais aussi sur le plan international“, a-t-elle déclaré.
La nouvelle équipe dirigeante de CGLU Afrique élue pour un mandat de 3 ans est composée comme suit :
Présidence de CGLU Afrique (5 Vice-présidents) : Région de Nouakchott (Mme Fatimetou Abdel Malick), Comté de Kisumu (Prof. Peter Anyang’ Nyong’o), Ville de Libreville (Mme Christine Mba Ndutume), Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (Hon. Claude Paulin Danho), et Association des Autorités Locales du Botswana (Mr. Jeffrey Sibisibi) ; auxquels il faut ajouter, ex officio, la Ville de Banjul, Gambie, Présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique, REFELA (Mme Malick Lowe).
La Région de Nouakchott représentée par Mme Fatimetou Abdel Malick, a été élue nouvelle Présidente de CGLU Afrique jusqu’à la prochaine assemblée générale prévue en 2025.
Comité exécutif de CGLU Afrique (15 membres) : Comté de Kisumu (Kenya) ; Association des autorités locales du Rwanda. RALGA, (Rwanda) ; District de Victoria (Seychelles) ; Association des Autorités Locales du Botswana (BALA), Association des Autorités Locales d’Afrique du Sud (SALGA) ; Ville de Kwe Kwe, Zimbabwe ; Faitière des Communes du Togo (FCT) ; Association des Autorités Locales du Nigeria (ALGON) ; Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) ; Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) ; Ville de Libreville, Gabon ; Association des Maires de Congo (AMC) ; Région de Nouakchott ; Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux, (AMPCC, Maroc) ; et le Gouvernorat du Caire (Egypte).
L’Association des Gouvernements Locaux d’Afrique du Sud, SALGA (Cllr. Bheke Stofile) a été désignée pour être la candidate de l’Afrique pour la Co-Présidence de l’organisation mondiale de CGLU.
“Avec les femmes aux commandes de notre organisation, CGLU Afrique confirme sa détermination à mettre les femmes au centre. C’est l’Afrique qui gagne ! C’est ce que le monde devrait savoir sur l’Afrique“, a déclaré le secrétaire général de CGLU Afrique, Jean Pierre Elong Mbassi.
Journée femme : Améliorer les droits des femmes jusqu’à ce que nous atteignions l’égalité des genres
Les femmes étaient à l’honneur lors de la journée femme à Africités 9. Améliorer les droits des femmes jusqu’à ce que l’égalité des genres soit atteinte, est l’une des principales ambitions de CGLU Afrique. Au cours de la session de débats organisée par le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA), les participants ont convenu qu’assurer la propriété foncière aux femmes à travers le continent est l’un des moyens d’atteindre cet objectif. Il s’agit d’un facteur essentiel pour l’autonomisation sociale et économique des femmes africaines, qu’elles vivent en milieu urbain ou rural. Le rôle des femmes en tant qu’actrices du développement économique et durable des territoires doit être confirmé. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la campagne du REFELA, pour “L’autonomisation économique des femmes”.
“L’agriculture est le secteur le plus important dans la plupart de nos économies, contribuant à plus de 20 % du PIB, et elle dépend fortement des femmes pour le travail, le commerce et la transformation des produits agricoles. Par conséquent, si vous voulez vraiment émanciper les femmes et être inclusif dans le développement, il est important d’aborder le droit fondamental à la terre pour les femmes. Lorsque les femmes savent qu’elles possèdent la terre, elles peuvent prendre des décisions ayant un impact à long terme sur celle-ci. L’un des moyens d’y parvenir est de veiller à l’harmonisation des lois, telles que les lois traditionnelles, les lois sur le mariage, les lois foncières et les constitutions, afin d’éviter tout conflit et de faire en sorte que les constitutions garantissent les droits fonciers des femmes”, a déclaré Joan Kagwanja, responsable de l’initiative sur la politique foncière de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.
A l’occasion de la journée femme, le REFELA a présenté ” la Charte des autorités locales pour l’égalité des genres en Afrique.” qui se veut un instrument politique en faveur du renforcement des droits des femmes au niveau des gouvernements sous-nationaux et locaux en Afrique. Cette Charte engage les territoires à lutter contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes afin de garantir leur inclusion dans les programmes de développement des villes et territoires d’Afrique. Cette réponse des collectivités territoriales africaines mérite d’être considérée au-delà de la simple adhésion.
Les jeunes ne doivent pas hésiter à se proposer comme dirigeants.
La jeunesse africaine, dans sa grande diversité, est sous-représentée dans le processus décisionnel. Cette première Journée jeunes d’Africités a abordé la manière d’améliorer l’implication de la jeunesse africaine pour qu’elle joue un rôle décisif dans la gouvernance locale ainsi qu’au niveau national.
“Nous galvanisons l’énergie des jeunes leaders élus d’Afrique pour faire face à ces questions de politiques qui ne sont pas propices au développement des jeunes. Les jeunes ne doivent pas hésiter à se proposer comme leaders. Les jeunes d’Afrique ne doivent pas se dégonfler pour emprunter la voie difficile de la lutte et s’assurer que leurs voix sont entendues, car les vrais décideurs ne sont pas seulement des auditeurs et des bénéficiaires des programmes et des déclarations des jeunes. Regardez, à l’âge de 27 ans, j’ai été capable de passer par la voie difficile d’une élection, en battant des personnes âgées et riches qui sont généralement cupides et n’ont aucune vision pour transformer les vies et nous donner l’Afrique que nous voulons voir et c’est pourquoi je demande à tous les jeunes de ne pas avoir peur parce que c’est leur continent et ils sont à blâmer s’ils ne portent pas le manteau du leadership“, a déclaré George Mwanza, maire de Chipata en Zambie.
Engager des territoires plus vastes et équilibrés
Au cours de cette journée, la question de la mobilisation des bons partenariats dans les villes intermédiaires a été au cœur des débats. En plaçant les villes intermédiaires au cœur des stratégies urbaines nationales, les dirigeants nationaux et locaux donneront une seconde chance à l’Afrique en engageant des territoires plus vastes et équilibrés, ne laissant personne et aucun endroit derrière.
The City We Need Now ! est un manifeste et une campagne pour l’Afrique que nous voulons. Cette campagne ne s’arrêtera pas au sommet de Kisumu. Les organisateurs de la campagne continueront à faire passer le message et à nourrir des ambitions pour les villes africaines en vue de la 11e session du Forum urbain mondial organisé par ONU-Habitat à Katowice, en Pologne, du 26 au 30 juin 2022, ainsi que de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) qui se tiendra à Sharm El-Sheikh du 7 au 18 novembre 2022. La campagne engagera le niveau national et infranational, les organisations gouvernementales régionales et locales, la société civile et les organisations de base, les professionnels de la ville, les chercheurs, les groupes de jeunes et de femmes et les médias.
Le 20 mai au matin, l’accent sera mis sur la cérémonie d’ouverture officielle du segment politique, marquée par le dialogue entre d’anciens chefs d’État et de jeunes élus âgés de 35 ans ou moins dirigeant une administration locale en tant que maire ou président d’une administration locale infranationale.
Dans l’après-midi se tiendront en parallèle, la réunion des ministres, la réunion des maires et dirigeants de collectivités territoriales, et la réunion des partenaires au développement.
Résumé vidéo Jour 3 : https://www.youtube.com/watch?v=otXpekgLdas
Vidéo Point de presse jour 3 : https://www.youtube.com/watch?v=cbkVBIVAMCU
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